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Irène Drésel : Transe mystique
C’est auréolée d’une victoire aux César dans la catégorie “meilleure musique originale” que la productrice de musique électronique, Irène Drésel, nous fait le plaisir de répondre à nos questions. Artiste polymorphe à la fois plasticienne, photographe et musicienne, elle se joue des codes de l’électro et développe un univers singulier où se mêlent onirisme, rituels et transe. Après Hyper cristal et Kinky dogma, un troisième album, actuellement en cours d’écriture, devrait clore cette trilogie hypnotique.
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Michka Assayas : Very good vibrations
“Un passionné raisonnable”, c’est ainsi que se définit le journaliste, critique musical et écrivain Michka Assayas. Même raisonnée, c’est bien cette passion, toujours intacte, qu’il transmet à ses auditeurs lors de virées musicales quotidiennes sur France Inter, ses “Very Good Trip”. Titre donné également à son livre paru en septembre dernier, dans lequel il raconte comment la musique a pu transformer sa vie, dans ce qu’elle a de plus intime.
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Hyperactive Leslie : Human machine
Après de nombreuses collaborations, le batteur et percussionniste Antonin Leymarie ré endosse son costume homme-orchestre pour développer son projet solo Hyperactive Leslie. Sur scène, il déploie un dispositif scénique lui permettant de sculpter ses sons en temps réel sans aucune programmation. Inspiré à la fois par les percussions de l’Afrique de l’ouest, le jazz et la techno minimale, il développe une musique organique qui nous emmène irrémédiablement vers la trance.
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Laurent Garnier : Habemus DJ
Profitant de sa présence au festival Yeah ! où il officie en tant que co-organisateur, nous avons eu l’immense plaisir de pouvoir nous entretenir avec le “pape” de la techno, Laurent Garnier. L’homme engagé, dont l’intégrité est restée intacte, revient sur une carrière de plus de 30 ans : ses multiples collaborations, ses réussites, mais également ses moments de doutes, le rendent profondément humain, éloigné de toute forme de starification.
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John Lord Fonda : Un souffle nouveau
Une longue phase de réflexion et de création aura été nécessaire à l’élaboration du troisième album de John Lord Fonda, Walk Again. Une maturation lente qui aura permis à ce perfectionniste de poursuivre l’exploration de territoires sonores débutée sur Supersonique. Même si l’on retrouve toujours les sombres dissonances et saturations maîtrisées de sa signature électronique, le protégé de Citizen Records n’hésite pas à apporter des éléments plus mélodiques à sa musique, répondant ainsi à ses nouvelles aspirations.
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Emile Sornin façon puzzle
Rencontre avec le compositeur et multi instrumentiste Emile Sornin qui vient de terminer la résidence du Yeah Are Family #2, accompagné de Lucie Antunes et Dombrance. Ce talentueux touche-à-tout nous détaille ses multiples projets, comment le hiphop lui a fait découvrir François de Roubaix, les contours du prochain album de Forever Pavot son projet pop psychadéliquobaroque, et pourquoi il apprécie tant les ambiances des BO de films noirs.
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Label To Good To Be True
Loin du jambon beurre aseptisé d’une major parisienne, le tout jeune label Brestois To Good To Be True régale nos oreilles avec leurs galettes artisanales pures pop. Aidés de Nathalie et de sa petite imprimerie, Reno et Emmanuel portent une attention particulière au design et au packaging d’éditions qu’ils souhaitent uniques. Si le label ne suit aucune direction musicale précise, les petits protégés de la structure associative naviguent entre la twee pop de Sarah Records et la mélancolie urbaine de Factory.
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Requin Chagrin
Soutenu par La Souterraine et le FAIR, Requin Chagrin a su grandir et s’aguerrir sur scène avant de signer chez une major et s’élancer en pleine mer. Deux ans après la parution de Sémaphore , le dernier album Bye Bye Baby synthétise toutes les influences de Marion Brunetto, du garage à la new wave. Le son s’est enrichi, l’écriture complexifiée, la voix affirmée, sans pour autant dénaturer ses mélodies mélancoliques de fin d’été.
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Motorama
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Motorama : Voyage au bout de la steppe
Motorama nous invite au voyage dans leur sixième album “Before the road”. Le périple sera court, escale à Manchester, arrivée quelque part dans la steppe eurasienne enneigée. Même si les paysages traversés sont désormais bien connus, le plaisir de retrouver leur twee pop matinée de cold wave reste intact. De nouveau quatre sur scène (la bassiste Irene Parshina étant de retour), le groupe débutera une tournée dès septembre prochain et passera en France pour 6 dates.
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Magic : La Revue Pop Moderne
Depuis sa création en mars 95, Magic s’emploie à défricher le terrain de la pop moderne pour des lecteurs toujours en quête de découvertes. Traduisant les difficultés de la presse, il doit stopper sa publication à deux reprises, en 2016, puis 2020. La faute à un modèle économique trop fragile. Depuis la parution d’un hors série bilan en fin d’année, le magazine est aux abonnés absents… Reverrons-nous un jour Magic dans les kiosques ?
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Territory
Découvert en 2019, le EP Times, New Romance de Territory nous avait conquis avec son maelstrom de guitares mélancoliques et vaporeuses. Deux ans plus tard, Adrien (chant/guitare) et Martin (guitare) nous annoncent la sortie prochaine de leur premier album. S’ils ont souhaité évoluer vers un son plus lourd et direct, leur style, à la croisée du post punk et du shoegaze, reste intact.
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Romain, Donald, Pierre et les autres
Entretien avec Romain Guerret, l’iconoclaste auteur / compositeur / interprète dont les goûts musicaux oscillent, avec la même passion, de The Cure à François De Roubaix, de la variété Française à l’Italo Disco. On s’attarde sur ses débuts, et ses différentes formations : Dondolo, Young Michelin, Aline, ainsi que sur son actualité récente et la prochaine sortie de l’album de son alter égo, Donald Pierre.
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JD Beauvallet : l’attrape-rock
Figure emblématique de la presse musicale, JD Beauvallet (il déteste qu’on l’appelle Jean-Daniel) est l’un des membres fondateur des Inrockuptibles, et il en a dirigé la partie musicale jusqu’en 2019. Alors qu’il publie “Passeur”, une autobiographie sensible et poignante, aux éditions Braquage , il revient pour JBCQVF sur son enfance solitaire, ses folles années à Manchester, et bien évidement sur ses interviews qui sont devenues sa signature.
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Festival Yeah ! 2022
35° à l’ombre, les semelles de mes tongues collent au bitume, même les cigales commencent à montrer des signes de fatigue … Épuisé, je m’arrête dans un café pour me réhydrater avec un Pac à l’eau et demander ma route. Sans piper mot, un autochtone portant un t-shirt “Albert Camus’s not dead” désigne un étendard flottant fièrement au-dessus de la tourelle d’un château.
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Jean-Marie Pottier : Indie Nation
Jean-Marie Pottier est un journaliste indépendant spécialisé dans l’actualité économique, la politique et la culture anglo-saxonne . Sa passion pour la musique, notamment la britpop et le groupe Pulp, l’amène à écrire pour le blog Interprétation Diverses et le magazine musical Magic RPM. Il est également l’auteur de plusieurs livres aux éditions Le Mot et le Reste, dont Indie Pop 1979 – 1997 et Alternative Nation La scène indépendante américaine 1979 – 2001, deux ouvrages qui ont servi de socle à notre échange autour de la pop indépendante.
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Gami : Pop origamique
Capucine Trotobas, accompagnée de ses deux acolytes, Rémy Bernard (guitariste) et Judi Massonnat (batteur), nous invite dans l’univers onirique de Gami, alternant moments de douceur électronique et de tension rock. Compositrice et multi-instrumentiste, elle exorcise ses douleurs à l’âme, et se livre sans pudeur au travers de textes personnels. Artiste multi-facettes, on la retrouve également à la tête d’une chorale gospel, et collaborant au projet atypique de Martin Mey, le “Minimum Ensemble”.
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Meyverlin l’enchanteur
Si une larme coule le long de votre œil nostalgique à l’évocation de Bernard Lenoir, des cassettes C86 ou de Sarah Records, vous devriez être conquis par l’album Daily Events de Meyverlin. Philippe Lavergne, compositeur des Freluquets, et Thierry Haliniak alias My Raining Stars en ont composé la musique, pendant que Gilles Ramey , grand fan de New Order, prenait en charge l’écriture des paroles.